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es Etablissements Philips fabriquent actuellement une lampe au néon pour les expériences de télévision. La
cathode de cette lampe est formée par une plaque rectangulaire de 5X3,5 cm, recouverte d'un côté d'une couche isolante, afin de limiter la formation de luminescence à la face nue de la plaque. L'anode est constituée par une grille rectangulaire de dimensions à peu près égales à celles de la cathode.

Une propriété très précieuse de cette lampe est son inertie extrêmement faible. Le temps qui s'écoule entre la variation du courant et celle de l'intensité de lumière qu'elle produit, est inférieur à 0,000 01 seconde. La lampe est munie d'un culot à 3 broches. La broche cathode est marquée "-" celle correspondant à l'anode par le signe "+" (fig. 2). La troisième broche sert exclusivement à la solidité. Les dimensions de cette lampe sont;

longueur totale 165 mrm

diamètre maximum 50mm

Indication pour l'emploi

Le fonctionnement de la lampe est basé sur les variations de l'intensité lumineuse de la surface cathodique résultant des variations de courant. La plaque doit être entièrement couverte de luminescence, ce qui est encore le cas pour un minimum de courant de 4 mA. Le courant de repos doit être réglé à 20 mA env., de sorte que l'amplitude maximum du courant puisse être 20 mA env. - 4 mA env.= 16 mA env.

L’intensité du courant peut donc varier, pendant le fonctionnement, entre 4mA env. et 36 mA env.
La figure 3 montre un montage de la lampe. La lampe amplificatrice peut être du type E 408. Une bobine de self  S est insérée dans le circuit anodique ; les variations de tension sont obtenues aux bornes de la self. Cette bobine doit avoir une self-induction suffisante, afin d’assurer une amplification uniforme pour des fréquences supérieures à 50. Elle peut être remplacée par une résistance. La tension auxiliaire de la lampe au néon doit être de l’ordre de 280 à 350V, tandis que son courant doit être limité par une résistance R de 1000 ohms env.
La tension aux bornes de la lampe au néon est de 260V env. Le courant traversant la lampe,
de 20mA env. Il est conseillé d’employer pour les batteries Va et V, le montage de la figure 3,

dans lequel la chute de tension continue dans la bobine de self S, s’ajoute à la tension de la batterie V dans le circuit de courant de la lampe ; elles se renforcent donc réciproquement. On peut employer pour la batterie V, deux appareils de tension anodique Philips, 3002 ou 3003 montés en série.

On peut employer avec avantage pour la partie " A " de la figure 3, un amplificateur Philips de 10 W, dont le primaire du transformateur de sortie peut servir de bobine de self. On effectue les connexions de ce primaire en employant les contacts de la lampe de sureté de droite (marquée de 2 étoiles) shuntant deux tiers de cet enroulement.
La figure 4 montre un autre montage. La lampe au néon est directement insérée dans le circuit anodique de la dernière lampe ; la batterie Vb doit avoir une tension égale à la somme de la tension anodique de la lampe de sortie et de la tension de la lampe au néon ; elle sera donc pour la E 408 par exemple : 400 V env. + 260 V env. = 660V env.

La lampe E 408 formant la résistance de stabilisation, la résistance R peut être bien plus réduite ou, parfois même, supprimée. Le courant anodique ainsi que le courant passant par la lampe au néon, doivent de nouveau être réglés à 20 mA env.
Dans le montage de la figure 4, le courant de repos passant par la lampe de sortie doit être égal au courant de repos passant par la lampe au néon. Ce premier courant doit donc être de 20 mA env.

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