ANNEXE 1Dans cette figure, nous pouvons écrire que l'énergie fournie par la source est égale à l'énergie emmagasinée plus l'énergie dissipée dans le circuit.
Où Q est la charge emmagasinée dans le condensateur soumis à une tension V.
Dans le condensateur, la quantité dq emmagasinée pendant le temps dt vaut : dq = idt et
Q = ![]() ![]() d'où l'on tire V = Q / C ou encore, en multipliant par Q : ![]()
Lorsque l'interrupteur est basculé, court-circuitant le générateur, l'équation se réduit à :
![]() Si on pose : ![]() ![]() ![]() Conditions initiales : Interrupteur ouvert, courant nul dans L, C chargé à E. Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur, le courant commence à s'établir et croît progressivement. Pendant ce
premier temps, R est faible et L est grand (self non saturée). Alors,
Les racines sont alors imaginaires conjuguées :![]() ![]() ![]()
x1 = -
La solution générale devient :![]() ![]() ![]() ![]()
v = C1e(-
que l'on développe en :
![]() ![]() ![]() ![]() v = C1e-
D'autre part, on démontre que ej![]() ![]() ![]() ![]() v = e- ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() donc :
v = e-
Mais il est nécessaire que v soit réel. Ceci implique que (C1 + C2) et (C1 - C2) soient réels
simultanément. Cette condition est réalisée si C1 et C2 sont des imaginaires conjugués.
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() v = e- ![]() ![]() ![]()
C1 = a + jb et C2) = a - jb
On a alors :C1 + C2 = 2a = A et j(C1 - C2) = j(2jb) = -2b = -B
v = e-
Les conditions initiales, avant la fermeture de l'interrupteur sont :
Vo = E, Io = 0, donc pour t = 0, il reste:
![]() ![]() ![]()
v = e-
c'est-à-dire : A = Vo = E.![]() donc v = E.e- ![]() ![]() ![]() L'intensité est obtenue après différentiation de v, car i = C dv/dt on a donc
dv/dt = e-
et enfin ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
i = C dv / dt = C.e-
Pour t = 0, on doit avoir Io = 0
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
i = C. 1 [(E
Il faut alors : ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() c'est-à-dire : B = ![]() ![]() En conclusion, v et i deviennent:
v = E.e-
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() i = C.E.e- ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La tension v et le courant i, immédiatement après la fermeture du circuit, évoluent suivant le début d'une oscillation
sinusoïdale amortie, dont la période T = 2 ![]() Les valeurs des composants L et C donnent une période T longue. Le courant croît alors suivant un arc sinusoïde, jusqu'au moment où ce courant atteint la valeur de saturation de la self saturable. Le temps t1 qui s'est écoulé entre le début du fonctionnement, et l'instant où le courant i atteint celui de la saturation de la self, dépend évidemment de la valeur de ce courant de saturation, de la période T, et de l'amplitude maximum théorique de i, qui elle-même dépend de E. Ce temps t1, pour une tension E de 1500 V est d'environ 500
Les éléments sont tels que les valeurs absolues répondent à l'inéquation suivante : |i| >> |Ic|
Le courant s'annule dans le thyristor et celui-ci se désamorçe; le courant i continu de circuler par la diode D4; le cycle se termine ainsi.
4ème temps : déssaturation de LLorsque i devient inférieur à l'intensité de saturation, la self se déssature, et le cycle se termine avec la période T1. Lorsque ce courant est nul, la diode se bloque, et comme le thyristor est bloqué, l'oscillation s'arrête, et les conditions initiales sont rétablies : V cond. = +E, th bloqué. Le temps de conduction du thyristor est celui qui s'est écoulé depuis le début du cycle (début de la décharge de Cc), jusqu'à la deuxième saturation de la self Lc, au moment où le courant de charge de Cc atteint la valeur du courant principal traversant le thyristor en direct. étant donné que le temps entre le passage par 0 du courant dans le circuit Lc-Cc, et le début de la saturation est une fonction inverse de E (équation 2),
le temps de conduction de Th sera aussi une fonction quasi linéaire de E, puisque on travaille uniquement sur le début d'une sinusoïde (voisinage de 0).
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