REALISATIONS PRATIQUES DES ENSEMBLES REDRESSEURSNous citerons pour mémoire, nos expérimentations d'application des thyristors en ce qui concerne :
Les diodes et thyristors se présentent sous deux formes :
Sur nos locomotives BB 25100 - 25150 et 25200, les deux blocs redresseurs semi-cylindrique (fig 18b) renferment chacun un ventilateur; mais l'air aspiré à travers les radiateurs des diodes est refoulé à la base du bloc vers le radiateur d'huile du transformateur. Les cellules du type double face, aux performances très élevées et donc peu nombreuses, rendent possibles des réalisations très
compactes, qui permettent de s'affranchir d'un bloc spécial aux redresseurs. Ainsi, dans les locomotives BB 15000, les éléments
redresseurs, constitués chacun de deux cellules avec leurs radiateurs, sont logés dans deux compartiments du bloc central de la
locomotive, qui renferme par ailleurs tout l'appareillage électrique. Les deux ventilateurs sont communs aux redresseurs et résistances
utilisées en freinage électrique (pour la stabilisation en freinage par récupération, comme rhéostat en freinage rhéostatique de secours). Pour les automotrices dont les ponts redresseurs sont dimensionnés pour une puissance moindre que sur les locomotives, nous avons mis à profit la place dont on dispose sur la toiture pour adopter la ventilation naturelle des redresseurs. Expérimentée sur l'automotrice Z 6009, cette disposition a été appliquée aux automotrices de la série Z 6100 à diodes ou à pont mixte (Z 6150 à 6185). Dans tous les cas, les cellules sont dotées chacune de l'usuel dispositif R - RC de protection individuelle. De plus, chaque pont est protégé globalement contre les surtensions d'origines diverses (coup de foudre, manoevre de disjoncteur) par d'autres dispositifs résistance-capacités qui sont généralement branchés directement aux bornes secondaires du transformateur. Comme particularité intéressante, signalons que pour les thyristors, nous généralisons l'emploi de transformateurs d'impulsions individuels logés dans les mêmes blocs moulés que les éléments RC connectés aux bornes même des cellules. Cette disposition a un double avantage :
Ces locomotives bi-courant d'une puissance de 6000 kW, en service depuis juillet 1969, sont équipées de deux ponts mixtes assurant sous monophasé le réglage de tension de chacun des moteurs de traction doubles. La figuer 19 donne le schéma et la composition de chacun des ponts mixtes.
La ventilation est assurée par un ventilateur hélicoïde à axe horizontal qui aspire au travers des radiateurs des semi-conducteurs. Les automotrices Z 6121 à 6149Cette série de 29 automotrices monophasées en service depuis 1969 est équipée d'un réglage de tension par graduateur classique et pont à diodes. Le réglage de champ est assuré par un ensemble de thyristors montés suivant le schéma donné par la figure 6 de la note DETE58215. Les automotrices Z 6150 à 6185Cette série de 36 automotrices de 800 kW environ de puissance nominale dont les premiers élements ont été mis en service début 1971, constitue un domaine d'application généralisée dse thyristors car ils assurent toutes les fonctions de traction : le réglage de tension et le réglage de champ. Le schéma et la composition des ensembles thyristors de ces automotrices sont donnés à la figure 22.
Nous sommes en 1971... La livraison des premières unités de cette série de 15 locomotives de 4400 kW est imminente et la plus grande partie des essais de mise au point vient d'être réalisé en notre Laboratoire électrotechnique de VITRY sur SEINE. Ces locomotives comportent deux moteurs de traction d'une puissance de 2200 kW (1500 V - 1550 A). L'intensité au démarrage, à faible vitesse atteint 2600 A. Voir le descriptif de la BB15000 |