Enfin le numérique. Les tubes ont permis l'approche analogique du calcul, mais l'arrivée des semiconducteurs a initié l'essor
du calcul numérique. Toutes les fonctions logiques furent possibles avec les transistors. Restait à mémoriser les
informations, permanentes ou temporaires.
Pour les infos permanentes, les bandes magnétiques ou les bandes perforées ont fait l'affaire pendant longtemps, et pour
les informations temporaires, on a fait appel aux propriétés magnétiques de certaines ferrites.
Ce chapitre montre quelques images de mémoire à tores magnétiques.
La première photo est celle d'une carte mémoire de 1k octets (1024 x 8). On distingue les zones de tores tissés
par paquets de 256. De marque COFELEC, années 1970/72

La photo ci-contre montre le détail du tissage des tores. On peut apprécier la finesse du travail nécessaire
pour un tel arrangement. Et ce n'était pas des petites mains japonaises ou chinoises qui ont fait cela, mais bien
des petites mains françaises....
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Ici, un bloc de tores pour 4k 9 bits. Ce bloc ne comporte que l'empilage des tores et les diodes des
circuits de commande. L'électronique se trouvant sur d'autres cartes de même format. Même période que ci-dessus, mais
fabriqué en Irlande par une sté américaine. |
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Enfin, la photo ci-dessous nous montre une carte mémoire à circuits intégrés, chaque boitier de RAM dynamique pour
64k 1 bit. La carte peut stocker 1245k 8 bits. Elle date des années 80. |

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Un bon en avant de quelques décennies, et nous voilà avec 1 Giga octets (8 gigabits !) sur un circuit
grand comme trois timbres poste. Il faudrait un millier de cartes comme celle ci-dessus pour un résultat en capacité
équivalent. Ne parlons pas de la fiabilité, ni de la vitesse... |
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