Circuits auxiliairesV - 1 - Circuit de mesureLa présence de comparateurs dans les chaînes de régulation nécessite que l'on puisse mesurer la valeur du paramètre en sortie de régulation.
- Tension et intensité de charge de la batterie de locomotive
- Tension et intensité de charge de la batterie de secours freinage, - Tension ligne.
Chaque secondaire attaque deux transistors montés en push-pull sur un transformateur et alimentés par la tension à mesurer. Chaque transistor est conducteur tour à tour fermant ainsi chaque demi primaire sur la tension à mesurer, et en opposition de phase. (voir fig. 20) le montage pratique est donné par la fig. 21. ![]() Chaque tension secondaire est redressée par un montage à double alternance puis filtrée par deux cellules en L à résistance / condensateur avant d'être envoyée sur le comparateur intéressé. V - 2 - Alimentation de la partie électronique du convertisseur -La seule source d'énergie disponible sur la locomotive, et facilement utilisable est la batterie de l'engin. Les circuits électroniques nécessitent trois sources d'alimentation de valeurs différentes : - 20, + 20 V et + 40 V. Pour obtenir ces trois tensions à partir d'une seule, la méthode employée consiste à convertir cette tension continue en tension hachée, puis à l'appliquer à un transformateur à trois secondaires, redresser, filtrer et réguler. La tension + 40 n'est pas régulée. Les circuits d'alimentation se composent d'un convertisseur fournissant trois tensions indépendantes, de trois cellules de redressement-filtrage, et enfin de deux chaînes de régulation basse tension à transistors. Le convertisseur est constitué par un oscillateur à transistor unijonction, suivi d'un thyristor hacheur. Le fonctionnement de ce circuit est le suivant (fig. 22). Le condensateur C4 est chargé à courant constant par le transistor T1, jusqu'à la tension de pic de l'UJT. Lorsque cette tension est atteinte, l'UJT décharge brutalement C4, produisant sur sa base 1 une impulsion positive, puis le cycle de charge recommence. Le courant de charge est déterminé par la tension de base du transistor T1. Une fraction de la tension de batterie est prélevée par le potentiomètre P1, et appliquée par la diode D1 sur la base de T1. Lorsque la tension batterie est faible, la tension appliquée sur la base de T1 est faible aussi, et amène T1 à produire un courant assez important. La capacité C4 se charge alors rapidement, et la fréquence de fonctionnement est élevée. Si au contraire la tension de batterie est élevée, la tension appliquée sur la base de T1 est aussi élevée, c'est-à-dire que le transistor T1 fournit un courant moins important que précédemment. C4 se charge donc moins vite, et la fréquence engendrée est plus faible. Les impulsions issues de la base 1 de l'UJT sont appliquées sur l'électrode de déclenchement d'un thyristor. L'extinction de ce thyristor est assurée classiquement par un ensemble LC, donnant un temps de conduction déterminé et constant. Plus la fréquence des impulsions de déclenchement de ce thyristor est élevée, plus la quantité d'électricité transmise au primaire est élevée. Il en résulte, qu'après redressement des tensions secondaires, celles-ci sont d'autant plus élevées que la fréquence est élevée. Nous avons vu que la fréquence est faible lorsque la tension batterie est forte, et élevée lorsque la tension batterie est faible. Il résulte de tout cela, que le montage est auto-régulateur, c'est-à-dire que les tensions de sorties sont à peu près constantes, quelque soit la tension batterie (dans la gamme 45 à 90V). La régulation atteint 3% de la tension de sortie. Le transformateur comporte un cinquième enroulement, connecté entre le plus et le moins batterie par une diode D2. Cette diode permet de décharger le circuit magnétique du transformateur, pendant que le thyristor est bloqué, car ce transformateur travaille en impulsions unidirectionnelles. L'énergie magnétisante est donc récupérée et renvoyée à la batterie.
![]() Le rôle des circuits de protection est de supprimer les impulsions d'amorçage des thyristors, dès qu'une anomalie est détectée. Les anomalies à détecter sont les suivantes :
- surcharge intensité inducteur,
- baisse des différentes tensions d'alimentation de 1'électronique (avarie du convertisseur ou baisse anormale de la tension de batterie 72V). - surcharges intensités de charge des batteries. De plus, lorsque la tension caténaire sort de la fourchette 900 V - 1800 V, les dents de scie sont supprimées. Si la tension revient dans les limites admissibles, les dents de scie sont générées à fréquence progressivement croissante, de 0 à 160 Hz ou 200 Hz, suivant la charge. Les protections contre les surcharges nécessitent l'intervention du mécanicien pour la remise en service, car lorsque cette protection joue, un disjoncteur thermique déclenche, pour signaler le défaut. Un bouton de réarmement sur le bloc permet de réamorcer le dispositif. 1°) - Détection des baisses de tensions d'alimentationCe dispositif est nécessaire car une baisse de la tension d'alimentation indique un fonctionnement défectueux d'une des parties du bloc
(alimentation, convertisseur, court-circuit ou consommation exagérée etc..).
Lorsqu'une baisse est constatée sur l'une des 3 tensions, T1 se bloque, et T2, T3, T4 se saturent, amenant la borne "Pro" au potentiel -20V. 2°) - Protection contre les surchargesCette fonction est assurée par un ensemble transistor-thyristor représenté fig.24. Trois valeurs d'intensité sont surveillées par trois circuits identiques constitués d'un amplificateur à seuil de saturation ajustable, et d'un thyristor. Une surcharge détectée sur le circuit inducteur a pour effet la suppression des impulsions d'amorçage des thyristors régulateur inducteur.
Une surcharge détectée sur le circuit d'une des batteries entraîne la suppression des impulsions sur les thyristors régulateur du courant de charge
de la batterie en question.
De plus, ces 4 sorties sont reliées à une porte OU constituée des PR4 et PR5 qui commande un relais, dont le rôle est de faire déclencher un mini-disjoncteur. Le réamorçage est provoqué par les transistors T3, T4. Nous avons vu plus haut, qu'il fallait rendre T4 saturé pendant un court instant,
c'est-à-dire appliquer sur sa base, une impulsion positive par rapport au moins 20 V. Cette impulsion est engendrée par un circuit monostable
T11 - T12. ![]() 3°) - Surveillance de la tension caténaire Nous avons vu que les excursions hors limites de la tension caténaire entraîne le blocage du générateur de dent de scie. Cette fonction est réalisée par deux trigger de Schmitt montés en comparateurs ( fig. 26). Le premier, constitué par T3 et T4 bascule et amène T3 à saturation lorsque la tension appliquée à la base de T3 dépasse une certaine valeur, fixée par la diode Zener Z2. La tension de base dépend de la tension caténaire, par le potentiomètre P1. Donc, quand la tension caténaire dépasse une certaine valeur, T3 se sature et T4 se bloque. Le second, constitué par T1 et T2 est en position basculé en permanence, c'est-à-dire que le transistor T1 est saturé en permanence, lorsque il y a de la tension caténaire. Si cette tension descend en dessous d'une valeur fixée par Z2, la bascule déclenche, c'est-à-dire que T1 se bloque et T2 se sature. Donc, quand la tension caténaire descend en dessous d'une certaine valeur, T4 se sature, et T3 de bloque. Les collecteurs de T1 et T4 sont reliés par une porte OU à la base du transistor T5, ce qui fait que quand l'un ou l'autre de ces transistors est bloqué le potentiel de base de T5 devient positif par rapport au zéro et T5 conduit.Si T5 conduit, la capacité C1 se charge à + 20 V, et un + 15 V apparaît sur l'anode de D6. Ce + 15 V bloque énergiquement T2 (fig.16) et l'oscillation de T3 (fig.16) cesse. Lorsque les deux transistors T1 et T4 sont à nouveau bloqués, T5 se bloque aussi et C1 se décharge lentement par la jonction base-émetteur de T6, R18 et R19. La tension d'anode de D6 décroit donc exponentiellement vers 0, et T2 (fig.16) commence à conduire progressivement permettant une augmentation progressive de la fréquence de l'osci1lateur. On remarque qu'une information en - 20 V, envoyé par le circuit de protection contre les surcharges est appliqué également sur la base du second trigger. Si cette information apparaît (déclenchement par surcharge) le transistor T1 se bloque quelque soit la valeur de la tension caténaire, entraînant de ce fait, la disparition des dents de scie. ![]() Liaisons avec les circuits machine![]()
|