La miniaturisation n'a pas seulement touché le transistor et l'électronique moderne. Ci-dessous, nous avons un exemple de ce qui a pu se faire dans le passé. Le transistor posé à coté, un BC547 n'est là que pour donner l'échelle.
Sur la photo de gauche, le premier tube est une triode
5719,
le second, une pentode
5672. Ces deux modèles eurent
des applications militaires, principalement dans des systèmes de
guidage de missiles. Le troisième tube est un NIXIE miniature.
Il en est de même de la notion de module. Les photos qui suivent nous le montre.
A gauche, deux modules amplificateur opérationnel, équipés de leur tube 6BM5. Ces modules était utilisés dans les calculateurs analogiques, car avant d'être numériques, les dispositifs de calcul ou de simulation était plus efficacement réalisés par des fonctions analogiques, sommation, intégration, nécessitant des amplis op. A partir de maintenant, les électrons perdent leur précieuse liberté... Au milieu, un module qui encapsule une poignée de transistors, et de composants passifs, pour réaliser une fonction logique élementaire (NAND 4 entrées en DTL). A droite, un sous-ensemble modulaire, utilisé par l'industrie militaire française. Entre ces dispositifs, on a vu apparaître les transistors. Ci-dessous, quelques exemples de transistors basse puissance des premiers temps.
![]() Tous datant des années soixante, et tous fabriqué avec du germanium. On voit de gauche à droite, un 2N78 de General Electric, puis un 2N516, un OC71 de RTC (la RadioTechnique) et enfin un AC127, BF de puissance (125mW !). Parallèlement à l'apparition des transistors "petit signaux", les puissances augmentent, avec l'apparition de dispositifs en boîtier métallique pour la dissipation thermique. ![]() De gauche à droite, d'abord, une transistor qui semble avoir été prévu pour la commutation rapide, pour des générateurs d'impulsions. A coté, un des premiers puissance français, l'OC30, suivi de l'ASZ16, toujours au germanium. Toujours un précurseur, le SFT114 de SESCO, (ancêtre lointain de STMicroelectronics) de forme assez curieuse, puis les deux derniers, américains, le 2N174, premier vraiment costaud, et un prototype de Motorola, un MM500, en boîtier doré. Les transistors étaient livrés en emballages individuels, tels des bijoux. Ci-dessous à gauche, de RTC, un AF280, transistor HF au germanium, dans sa boîte personnelle, laquelle faisait partie d'un ensemble de 25 pièces, glissé dans une autre boîte, identique à celle des tubes électroniques... Maintenant, ils sont livrés en vrac, par paquet de 1000 pièces. Et à droite, de Texas Instruments, un 2N458, puissance (!) au germanium, livré aussi dans sa boîte, avec les isolants nécessaires au montage (c'était le bon temps..).
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Ou une petite excursion dans le domaine ferroviaire, ça vous dirait ?
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